Lumière naturelle versus Lumière électrique, travaux in situ versus travaux situés
DANIEL BUREN
Exposition passée
13 mai 2023 → 14 octobre 2023
Galerie Georges-Pompidou
Une exposition de Daniel Buren qui inaugure le nouvel espace d’exposition du centre d’art contemporain d’Anglet
Dès la fin des années 60, Daniel Buren s’intéresse à la lumière, naturelle ou électrique, dans une multitude de travaux jouant avec la transparence, les reflets, les superpositions chromatiques, l’éclairage et le rayonnement lumineux.
Cette démarche l’amène tout naturellement en 2006, dans le cadre de “Lille 3000 – Futurotextiles”, à la demande de Brochier Technologies, à collaborer avec eux pour un prototype associant des faisceaux de fibres optiques avec des sources de lumière (LED). Il continuera ensuite l’exploration de ce domaine mêlant matière et lumière et concevra de grandes expositions avec ces œuvres à Chemnitz (Allemagne), Gwangju (Corée du Sud), Bergame (Italie) ou sur le lac d’Iseo en Lombardie.
Les fibres optiques sérigraphiées lumineuses
Seize œuvres en fibres optiques tissées, réalisées en 2013-2014 toujours avec Brochier Technologies, jamais exposées, sont présentées à Anglet pour la toute première fois. Les formes colorées sur les tissus ont été appliqués par un procédé élaboré de sérigraphie.
Ces travaux sont qualifiés par Daniel Buren de “situés” – c’est-à-dire qu’il est possible de les montrer dans d’autres espaces en suivant des règles à chaque fois différentes. Ici, l’accrochage est en adéquation parfaite, au centimètre près, avec la galerie d’exposition.
Visuel : Photo-souvenir : EE1 Jaune, FF1 Jaune, EE1 Rouge, FF1 Rouge, EE1 Vert, FF1 Vert, EE1 Violet, FF1 Violet, travaux situés, 2014. Détail. Sérigraphie sur fibres optiques tissées. 217,5 x 217,5 cm © Alexandra Vaquero
Les filtres transparents colorés
Au fil de ses interventions commencées dès 1968 sur des verrières, des fenêtres, des portes ou des façades, aux papiers rayés ont été ajoutés des papiers cellophanes imprimés de bandes blanches (mars 1974, Galerie Art & Project, Amsterdam) remplacés par la suite par des filtres transparents colorés qui sont devenus l’un des matériaux de prédilection de Daniel Buren. Ainsi s’introduit la couleur transparente qualifiée d’indicible par l’artiste.
Ici, les sections des deux façades de la galerie sont recouvertes successivement de filtres bleus, jaunes, rouges et verts, puis de bandes blanches et transparentes de 8,7 cm de large chacune.
Visuel : Photo-souvenir : La Porte recto verso. Travail in situ. Filtres autoadhésifs colorés, Anglet 2023 © Alexandra Vaquero
À contre-temps, À perte de vue
Film réalisé par Daniel Buren, 2017.
Ce film de 6h30 propose une traversée de l’ensemble du travail de Daniel Buren depuis le début des années 1960 jusqu’aux années 2017/18.
De A comme Affichages à Z comme Zieuter, le film se compose de cinquante-deux chapitres classés par ordre alphabétique. À l’intérieur de chacun d’entre eux, les œuvres sont commentées et présentées par ordre chronologique.
Informations pratiques
- Entrée libre.
- Du 4 juillet au 2 septembre, du mardi au samedi 11h-13h/14h-18h. Ouvert les 14 juillet et 15 août.
- Du 5 septembre au 14 octobre, du mardi au vendredi 14h-18h et le samedi 11h-13h/14h-18h.
- Visites commentées le samedi à 15h.
- Nocturnes de 18h à 22h, les 21 juillet, 4 août, 15 septembre, 6 octobre, 14 octobre.
Vidéo
Galerie









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