À l’occasion du centenaire de la naissance du poète Bernard Manciet, une exposition de photographies de Martine Chenais en écho à L’eau mate de Bernard Manciet.
Pour Martine Chenais, la photographie est une respiration : “Être à la bonne place, être juste. Être dans le lieu, dans le sujet… et respirer comme lui.” Elle a rencontré Bernard Manciet en mars 2002, chez lui, à Trensacq et a saisi ces instants méditatifs du poète. Ici, autour d’un portrait et de propos de Bernard Manciet ainsi que de textes de L’eau mate, elle propose une exploration sensible et poétique des paysages et des éléments chers au poète : l’eau, le vent, la terre, les arbres… Une exploration faite de patience, d’observation mais aussi de vibration, de rythme, de respiration, cette musique que permet la photographie comme la poésie.
Martine Chenais
Native du Gers, elle est diplômée de l’École technique de photographie et d’audiovisuel (ETPA) de Toulouse en 1986, où elle rencontre des personnalités déterminantes de son parcours (J. Dieuzaide, E. Boubat, P. Knapp…). Elle devient photographe de plateau pour La Cinq, puis portraitiste et maquettiste pour différents magazines. Sa parenthèse parisienne s’achève en 1991. De retour dans le Sud-Ouest, elle s’installe dans les Landes où elle répond à des commandes de diverses institutions publiques et travaille en tant que collaboratrice du magazine l’Esprit du Sud-Ouest (1998-2003) avant de s’engager dans des projets plus personnels autour de la photographie ou de la pratique artistique. Elle conçoit et édite plusieurs ouvrages dont Arènes de silence (2003), Huchet (2010), Herbier singulier (2019).
Photographie Martine Chenais